Reconnaître les difficultés de langage oral ou écrit chez leur enfant n’est pas toujours chose aisée pour les parents, surtout lorsqu’il s’agit de leur premier rejeton. Et s’il est vrai que chaque enfant progresse selon son rythme, il est aussi certain que le développement du langage suit certaines étapes dont il faut tenir compte :

-   vers trois mois, le bébé commence à gazouiller
-   vers six mois il capable d’imiter certains sons
-   vers un an, il prononce quelques mots
-   vers deux ans, l’enfant commence à former de petites phrases simples et courtes
-   vers trois ans, il possède un vocabulaire de plus de trois cents mots
-   et vers quatre ans, son langage est proche de celui de l’adulte, dans le sens où il est compréhensible et formé de phrases complexes

Lorsque le rythme d’apprentissage de l’enfant lors de la petite enfance diffère fortement des étapes de développement du langage, il est bon de s’inquiéter et d’en parler à un professionnel.

Un autre motif pouvant alarmer les parents est celui de la persistance du trouble dans le temps. En effet, certaines altérations sont dites évolutives et disparaissent d’elles-mêmes vers l’âge de cinq ou six ans, comme c’est le cas du bégaiement ou de certaines dyslalies. Quand ces troubles persistent et ont des répercussions négatives sur la vie personnelle ou scolaire de l’enfant, il est important de se rendre chez un orthophoniste.
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A partir de six ou sept ans, les troubles du langage écrit, comme les difficultés en lecture et en orthographe, ainsi que les déficits d’attention et de mémoire sont généralement ceux qui doivent inquiéter les parents et les pousser à consulter un orthophoniste afin de procéder à une évaluation complète du langage de l’enfant.

Je vous laisse ci-dessous un tableau de l’ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec permettant de se faire une idée plus précise sur le sujet.
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Isabelle Schopf

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